Hellfest 2019 – Jeudi 20 juin
Saison 14 épisode 2
Comme tous les ans, c’est la file continue à l’entrée du festival. L’ajout d’une journée supplémentaire avec l’accueil du Knotfest, festival à l’itinérance internationale crée par Slipknot en 2012 et pour la première fois en Europe sur le site du Hellfest, rend l’attente est moins longue. Beaucoup se sont installés dès hier pour être prêts dés 16h à l’ouverture des portes.
Un peu de lecture historique sur la palissade en attendant d’arriver à l’accueil presse pour récupérer mon sésame, le pass de l’extrême pour ces 4 jours.
Avoir l’occasion de voir plus de groupes dès le jeudi c’est sympa mais du coup ça laisse moins de temps pour découvrir la Hellcity Street et ses boutiques, les prestations d’air guitar, le Metal Corner et les groupes présents sous le chapiteau et les nouveaux espaces Fury et Party Tent.
Sick Of It All
Les new-yorkais ouvrent le Knotfest, le gros des festivaliers n’est pas encore dans la place en cette fin d’après-midi mais ça bouge déjà sérieux chez les adeptes du punk hardcore sur le pavé de la Mainstage 1.
Pour d’autres la priorité est aillleurs, le Merch du Hellfest est ouvert et des festivaliers sont déjà en attente pour s’assurer d’avoir les articles de l’année estampillés XIV édition H311 F357.
Après un bref passage devant Amaranthe, je décroche, la différence de son avec Sick Of It All m’ « abbat », le power metal pop des suédois a du mal à passer.
Un passage par l’espace VIP, histoire de voir si y’a du monde …
… et je fais un tour des stands de l’Extrême Market. On y trouve toutes sortes de choses, dont je ne vous mets qu’un petit aperçu de ce que mon regard a croisé lors d’une rapide visite, en dehors des t-shirts, sweats, cornes à boire, accessoires divers et autres objets que les festivaliers ne peuvent trouver qu’ici ou presque.
Mon smartphone a réussi à capter une photo qui fait de cette guitare de Loïc Le Pape l’instrument le moins ergonomique du genre.
Ministry
Le heavy indus de Ministry et le look de son leader me ramène devant la Mainstage 1, l’avalanche de sons cyclique est envoûtante et le phrasé du « chant » l’amplifie.
Behemoth
Le black death metal des polonais et la mise en scène font que même si je ne suis pas adepte du style, je reste écouter quelques titres mais peu enclin à me convertir au « satanisme » je m’éclipse.
Dans ma retraite, je fais un passage par l’espace restauration qui a été embelli, un kiosque avec une guitare aux riffs d’eau est installé au milieu, de petites tables et des comptoirs permettent de manger debout. Chaque année les organisateurs améliorent le confort des festivaliers et ces nouveautés en font partie, c’est toujours plus sympa de trouver un endroit pour se poser et poser plat et boisson dès que l’on est servi.
Pause concert, je retourne faire un tour à l’extérieur et retrouver des amis qui n’ont pas d’entrées pour le Knotfest. Au passage, je visite le chapiteau Museum de Slipknot, comme je ne suis pas un spécialiste du groupe, ça ne me parle pas trop mais je trouve quand même que ça manque de scénographie, d’un travail de mise en valeur des objets divers exposés.
Sur les palissades de la sortie, l’exposition « Trop fou pour toi – 50 ans de Hard rock, heavy metal, metal français » réalisée à partir des archives de la SACEM est pour moi, nettement plus intéressante et je prends le temps de lire quelques panneaux en me disant que je ferai un tour sur le site musee.sacem.fr pour la découvrir plus tranquillement.
Rob Zombie
zombie certainement mais plus vivant que mort, ça envoie du son et des images sur les multiples écrans sur scène, normal pour un réalisateur de film d’horreur. Pour le final, le public fait écho sur la cover de « Blitzkrieg Bop » des Ramones « Hey-ho, let’s go! Hey-ho, let’s go! Hey-ho, let’s go! Hey-ho, lets go! » et comme tout le monde j’en suis.
Les concerts s’enchaînent mais difficile de tenir le choc sans manger, un break restauration avant la tête d’affiche est plus que nécessaire. De toute façon, aujourd’hui comme dans les prochains jours, il faut mentalement se préparer au fait que l’on ne peut pas tout voir et que l’on ne sera pas présent sur des concerts que certains qualifieront d’exceptionnels.
La nuit est tombée et visiblement tout le public du Knotfest se retrouve devant la Mainstage pour l’événement attendu.
Slipknot
Depuis leurs débuts en 96, ils jouent masqués refusant la starification, au fil des albums et du temps, les masques ont évolués selon la personnalité des artistes. Sur scène c’est le grand show, projections, lumières, flammes,… gros son, sur fond de percussions surélevées de chaque côté en bord de scène qui sont aussi la marque de fabrique du groupe. Devant le public est à fond ça bouge en masse tout le long du set jusqu’à la pause sitdown collective et le jump infernal qui s’ensuit et relance la furie.
Après un tel déluge de son et d’images, je suis repu et me sens pas en force pour Sabaton.
Il est temps de rentrer, les jours prochains seront courts, il faut se ménager.
Festivaliers & ambiance
Le Hellfest 2019 sur le webzine Nanook
Hellfest 2019 – Mercredi 19 juin
Hellfest 2019 – Vendredi 21 juin
Hellfest 2019 – Samedi 22 juin
Hellfest 2019 – Dimanche 23 juin
Pour en savoir plus sur le Hellfest
Site officiel du festival Hellfest
Article et photos : Christophe Demay
Reportage photo (photos signées) : Vincent Driancourt ( page facebook – comptes instagram : hellfest_photo – vinced_photo )