« L’île aux papillons »

Corina Bomann Roman Édition Pocket
L’auteur
Corina Bomann est une romancière à succès en Allemagne. Auteure de 5 romans pour jeunes adultes et 5 romans historiques, « L’île aux papillons » est son 1er ouvrage traduit en français.
Résumé
2008. Diana Wachenbach, avocate à Berlin, reçoit un appel du majordome de sa grand-tante, celle-ci, mourante, la réclame à son chevet. Diana se précipite pour la rejoindre et recueille les derniers mots de son aïeule. Celle-ci lui confie l’existence d’un secret de famille qu’elle va devoir découvrir au gré des indices laissés par Emely, sa grand-tante et M Green le fidèle majordome.
Commence pour Diana une enquête qui démarre dans les recoins secrets de la maison familliale et l’emmènera au Sri Lanka, terre de ses ancêtres. Un voyage au terme duquel elle reviendra transformée.
Mon avis
Toujours à la recherche d’évasion dans le choix de mes lectures, je n’ai pas été déçue par celui-ci, bien au contraire. Si l’intrigue amoureuse est un peu superficielle et n’apporte pas grand chose au récit. La découverte du, ou plutôt des secrets des ancêtres de Diana, est follement palpitante.
Le style d’écriture est simple et agréable. On se retrouve avec l’impression de sentir le thé de Ceylan, d’entendre le cri des perroquets, les conversations en tamoul des cueilleuses de thé … C’est dépaysant. De suivre pas à pas, l’histoire de ces deux jeunes filles, parties vivre avec leurs parents, au Sri Lanka, pour reprendre l’exploitation de leur oncle décédé subitement (**tin tin** jingle suspense). De les voir grandir et surtout savoir ce qu’elles sont devenues au gré des choix qu’elles ont fait. Voilà tout ce qui me plaît dans un bon roman d’évasion.
Certaines histoires nous laissent parfois sur notre faim. A nous d’imaginer la suite des évènements. Moi, j’aime savoir ce que les personnages deviennent. Un peu comme les agriculteurs de « l’amour est dans le pré ». D’ailleurs qu’est-ce qu’il devient Freddy, vous savez-vous ? Et bien, après un bon relooking, il est toujours célibataire ! Alors on fonce les filles !