ITINÉRAIRE D’UN DESSINATEUR AUSSI DOUÉ QUE DÉJANTÉ

Né le 14 juillet 1934 de parents judéo-hongrois, il s’intéresse très tôt au théâtre et au dessin. Comptable à l’Office Commercial Pharmaceutique le jour, il fréquente l’Ecole d’Art Appliqués (cours du soir) où il suit l’enseignement du dessinateur français Georges Pichard (dessin publicitaire). Puis, il est embauché en tant que Lettreur à Edi-mode et en 1959, il rencontre Claudie, sa future épouse avec laquelle il signe co-signe des albums de coloriage pour enfants.

 

– Les débuts de Gotlib

Engagé à Vaillant, Gotlib fait apparaître pour la première fois le personnage de Gai Luron (sorte de Droopy français) en 1964 dans la série Nanar et Jujube. Un an plus tard, il publie sa première histoire dans le journal Pilote, marquant le début de sa collaboration avec René Goscinny, le « père » d’Astérix (extraits réunis dans les Dingodossiers ). Il faudra deux et demi avant que Gotlib se lance tout seul avec beaucoup de succès dans la célèbre « Rubrique à brac » (où l’on retrouvera des personnages récurrents tels que : Isaac Newton, le professeur Burp, Gotlib en personne (avec des lunettes fumées), la coccinelle, le commissaire Bougret et son fidèle adjoint l’inspecteur Charolles).

Gotlib

– La suite d’un parcours fructueux

En 1972, il quitte Pilote et crée l’Echo des savanes avec Claire Brétécher et Mandryka. Il n’hésite pas à se lâcher et poussant l’humour au-delà des tabous (religion, scatologie, sexe). En 1975, il lance en même temps « Fluide Glacial » et les éditions Audie avec Jacques Diament. Puis, après Superdupont et Hamster Jovial, il crée « Pervers pépère ».En 1986, il sort son dernier album « la bataille navale » (Gai Luron). Il publie son autobiographie en 1993 : « J’existe, je me suis rencontré » (Flammarion). Aujourd’hui, il dessine plus rarement (quelques rares couvertures)….Dernière parution : « Inédits » ( pages parues essentiellement dans l’Echo, Pilote, Fluide…).

Gotlib

Le graphisme de Gotlib est très expressif , dynamique et détaillé : cela peut parfois dérouter le lecteur. Ainsi, l’humour et l’énergie qui s’en dégagent ne laisse pas le lecteur indifférent : Gotlib, on déteste ou on adore. J’ai choisi mon camp : j’adore !

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